En ces temps difficiles, nous vous informons sur la prévention de la radicalisation.
Le corps médical est invité à se référer aux recommandations rappelées ci-dessous :
- Lorsqu'un médecin reçoit les confidences d'un patient ayant un lien familial ou proche d'une personne en voie de radicalisation ou radicalisée, il doit lui conseiller de se rapprocher du Centre National d'Assistance et de Prévention de la Radicalisation (CNAPR) qui recueille les signalements effectués par les particuliers et dont les écoutants sont spécialement formés à la prévention de la radicalisation, numéro de téléphone vert :
Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation
- Lorsqu'un médecin est confronté à la situation d'un patient mineur en voie de radicalisation ou radicalisé, la loi prévoit dans ce type de situation une dérogation à l'obligation du respect du secret professionnel. En effet, la radicalisation d'un mineur entre dans les critères de la notion de situation préoccupante (R 226-2-2 du Code d'Action Sociale et des Familles) justifiant l'information de la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP). Avant toute transmission d’informations à la CRIP, le médecin doit en informer les titulaires de l’autorité parentale, sauf si cela lui parait contraire à l’intérêt du mineur.
- Lorsque le médecin est confronté à la situation d'un patient majeur en voie de radicalisation ou radicalisé, tout en étant tenu au respect du secret professionnel, il peut, devant certaines situations de radicalisation avérée et de nature à faire craindre un comportement dangereux de la part du patient, légitimement estimer ne pas devoir garder pour lui, ce qui lui a été confié ou ce qu'il a observé. S'il en éprouve le besoin, il peut d'ailleurs se tourner vers le CDOM pour solliciter un avis ou conseil.
Pour en savoir plus
Kit de formation réalisé par le Comité Interministériel de la prévention de la délinquance
Dispositif relatif à la protection de l’enfance
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